Pour profiter au mieux de cette page, activez le son de toutes les vidéos en même temps.




Un circuit d'eau
Une rivière
Une rigole
Un bassin
En terre cuite
En terre crue.
Le métal cliquant vibre a son passage en un bruit étincellant, il résonnera encore longtemps.
La main toujours déverse cette danse, et la flaque dense, s'étend encore jusqu'au prochain déluge, a la prochaine catastrophe qui approche a grand flots, on aime pourtant la regarder gonfler encore, sous l'oeil complice des micros, ordinateurs et autres machineries faisant gronder dans l'air comme un tonnerre de sons une grande cacophonie. Et si tout se mêlait, est ce que cela exploserait ?
Un câble traîne dans une flaque. Sous la pluie de sons un univers étrange fond.
La rigole, 2017
Performance et installation sonore
Des micros, électriques, crépitent sous le flux
Du passage continue de ces boues.
Dans les fissures il y a des fuites
Une flaque se déverse et s'étends, absorbée par le béton assoiffé
Au chant des hydravions. 2019
Captation d'une performance en duo avec Jordane Saunal, à la Maison du Lac.
Dans la zone protégée du Lac de Grand-Lieu vivent des centaines d'oiseaux, mamifères, bractaciens, poissons et végétaux. Cette “bulle de nature” préservée, mais où la main de l'homme reste visible en son coeur de par les aménagements agricoles, d'irrigation, de voirie… et en périphérie avec les cheminées d'usine que l'on voit au loin, le son constant des moteurs d'avions et des voitures roulant sur la voie rapide que l'on entend depuis la rive opposée de la Loire…
Nous avons cherché à matérialiser l'équilibre fragile entre les bulles de nature que sont les zones naturelles protégées et l'environnement urbain et citadin actuel qui les entourent. Recréant des écosystèmes (à l'aide des plantes, de l'eau, des micro-organismes trouvés dans le lac) dans des bulles de verre aux formes aléatoires et organiques, soufflées et imbriquées sur de fines structures métalliques.
Cette installation est visible ici.
Dans cette performance sonore accompagnant l'exposition de la pièce, nous utilisons des enregistrements de chants d'oiseaux prélevés près du lac à l'aube. Les appeaux et flûtes à eau, instruments créés par nous, évoquent l'entremêlement de cet environnement et de la main de l'Homme. L'utilisation de machines et logiciels font entièrement parti de cette pièce sonore comme autant de moyens technologiques mis en oeuvre pour protéger le lac. La voix de Jordane englobe et harmonise les éléments.
des micros-piezos
une bâche tendue

Un larsen
Du vent
un abri pour la pluie
une voix qui racontait ce texte
En attendant la pluie. 2020
Captation sonore et photo d'installation.